Les Suisses font du troc’minute !

Vivre sa vie... autrement ! Troc-Actif, le réseau local des échanges sans argent, a inventé le troc’minute : un court tête-à-tête qui débouche vers une multitude d’échanges.
L’association Troc-Actif a été fondée en 1997 par Arlette Zufferey et ses amis.
Comme nos SEL français cette association permet de faire des échanges avec des unités qui se réferrent au temps et donc n’utilise pas d’argent pour les échanges. Elle applique aussi le principe 1 heure = 1 heure, tous les services ont la même valeur.
Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur leur excellent site web : http://www.troc-actif.com
Troc’minute
Ludique et sympathique, le troc’minute permet à des personnes, familières ou non du troc, d’entrer tout de suite dans le vif du sujet : "... et vous, qu’avez-vous à échanger ?..." ou "je cherche quelqu’un qui...". Pour les adhérents ce jeu est prétexte à rafraîchir leurs propositions ou à faire connaissance avec d’autres troqueurs. Pour le public non-initié, c’est une manière de vivre le troc pendant une heure. Tradition oblige, le troc’minute est toujours suivi d’une petite collation faite de ce que chacun apporte. L’occasion d’échanger des propos et de refaire un peu le monde aussi...
En 2004, Troc-Actif a organisé ainsi plusieurs soirées (annoncées dans la presse) à Sierre, Sion et Martigny.
Une gestion rigoureuse
Si dans Troc-Actif les échanges n’utilisent pas d’argent, en ce qui concerne la gestion de l’association il en va autrement, démontrant ainsi que l’on ne peut pas faire du gratuit sans financement. La cotisation annuelle de 52 euros ferait hurler plus d’un seliste français.
Troc-Actif obtient des locaux pour ses rencontres en étant membre des centres de loisirs et culture de trois villes.
Chaque année l’association édite 4 journaux trimestriels et un journal annuel qui sert de plaquette de présentation avec des exemples d’offres et de demandes. Le journal est gratuit pour les adhérents mais un abonnement de soutien à 20 euros est disponible pour les curieux. A noter que ce journal au format A5 est de qualité "imprimerie" et que le coût de sa fabrication est amorti par des pavés publicitaires au tarif de 66 euros les 5 numéros (50% de remise pour les membres). C’est amusant d’y voir par exemple une pub pour la "Banque Cantonale du Valais", de quoi provoquer une syncope chez quelques selistes franchouillards... sans parler du principal soutien de ce journal qui est la Loterie Romande !
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